La jeune Caroline Jamin est portée disparue depuis le mardi 2 août. Elle a été vue pour la dernière fois lorsqu’elle prenait les transports en commun.
La jeune Caroline Jamin est portée disparue depuis le mardi 2 août. Elle a été vue pour la dernière fois lorsqu’elle prenait les transports en commun.
Louis Derbré est resté toute sa vie attaché à la Mayenne. Né le 16 novembre 1925 à La Gandonnière à Montenay, c'est à Ernée qu'il a grandi, et a passé son adolescence à cultiver la terre. « Avec le temps ses sculptures ont pris une dimension de plus en plus spirituelle », raconte Mireille Derbré, sa fille. Mais il est toujours resté attaché à la terre. Son oeuvre en est imprégnée. »
Adolescent, il quitte l'école pour travailler à la ferme familiale. Mais après son mariage, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il monte à Paris où il est engagé comme manoeuvre dans une maison d'édition artistique. Et c'est là, presque par hasard, en côtoyant des élèves des Beaux-Arts qu'il s'initie au métier. « Indirectement j'ai profité de leurs dialogues et je me suis fait une nouvelle vie », avait-il déclaré.
Succès rapide
Contre la tendance d'alors, il s'exprime par le figuratif. Et ça plaît. « L'une de ses premières oeuvres, un buste en pierre de Werschürr, l'un de ses amis, a tout de suite été reconnue, explique Syckie Darbion, une de ses amies de plus de trente ans. Avec cette première sculpture, il obtient en 1951 le prix Fénéon, qui lui est remis des mains mêmes de Louis Aragon. » En 1953, il obtiendra le prix national de l'école des Beaux-Arts.
Son succès ne se dément plus. Devenu l'assistant de Gilioli, l'un des chefs de file de l'abstraction lyrique dans les années 50, il affirme son style personnel, et se révèle au grand public par l'exposition « Rodin, Maillol, Derbré » en 1962. « C'est anecdotique, mais parmi ses premiers visiteurs se trouvaient Anthony Quinn, Yul Brynner, les frères Jacques... » se souvient sa fille.
Il expose ensuite à Montréal en 1967, et un peu partout dans le monde : Brésil, États-Unis, Canada, Norvège, Côte d'Ivoire, Indonésie... Au Japon en 1972, il érige La Terre à Tokyo : la réplique s'élève au quartier de la Défense à Paris. En 1984, il réalise une statue en hommage à Georges Pompidou, ancien président de la République française. En bronze, elle est exposée dans les Jardins de l'avenue Gabriel, à Paris. Et en 1997, six immenses statues lui sont commandées pour composer le mémorial de la paix à Hiroshima.
« Honneurs de la capitale »
« Il a mis toute sa vie au service de son oeuvre » raconte Mireille Derbré, elle-même sculptrice. Du plus loin qu'elle se souvienne, elle a toujours connu son père en train de travailler. « Il avait toujours les mains blanches de plâtre. » Et jusqu'à ses derniers jours, alors qu'il souffrait des poumons depuis déjà quelques années, il continuait de poursuivre des projets à 5 ans, 10 ans, 20 ans... L'une de ses dernières réalisations seront trois statues monumentales qui seront exposées à côté de San Francisco, aux États-Unis, en février 2012.
Depuis 1991, Louis Derbré était revenu en Mayenne. Il vivait à Ernée, où il avait fait construire sa fonderie ainsi que son lieu de création et d'exposition. « Il a fait le choix de quitter son atelier d'Arcueil et les honneurs de la capitale, pour revenir sur ses terres » se souvient Syckie Darbion. Une terre mayennaise où il a eu plaisir a retrouvé ses racines. « Il était transformé et tellement heureux d'être revenu, se souvient sa fille. Il adorait se promener dans sa vieille Jeep américaine, à travers les sculptures du parc. » Il sera enterré là où il le souhaitait, au cimetière de Charné.
Les obsèques se dérouleront samedi 6 août à 10 h 30 en l'église Notre-Dame à Ernée, suivies de l'inhumation à Charné.
Ouest-France
Certains ont peut-être déjà vu son visage sur le web, en se demandant pourquoi il circulait autant. Voici la réponse : Anne Woods,
âgée de 62 ans, a remporté à 27 reprises le concours de grimace qui se déroule chaque année à Cumbria, et qui couronne le visage le plus moche
d'Angleterre.
Il faut savoir que cette dernière s'est présentée à 32 des 33 éditions de ce concours un peu particulier.
Le Guiness des Records l'a, depuis, officiellement reconnu comme étant la femme la plus moche du monde.
MSN actualités
Le château, bien évidemment ! Cette forteresse est un splendide exemple d'architecture médiévale, construite à partir du XIIe siècle par le duché de Bretagne pour défendre sa frontière. Les enfants s'y prennent pour de petits chevaliers à la découverte des tours, des archères et des... latrines.
Pour le découvrir, c'est au choix ! Il y a des visites guidées, mais on peut aussi s'y balader seul, avec des audioguides. Dans les tours, la scénographie créée en 2009 rappelle l'histoire du château au sein des Marches de Bretagne. Certains jours, des animations sont proposées aux enfants. Le week-end, les guides proposent des petits focus sur la vie quotidienne au Moyen Âge. L'entrée adulte : 7,50 €. De 6 à 25 ans : 4,50 €. Gratuit pour les moins de 6 ans. Pass famille : 19,50 €.
Au vert en ville
Fougères affiche ses quatre fleurs de « ville fleurie » à ses entrées. C'est en partie grâce à ses jardins. Pour s'en rendre compte, les promeneurs peuvent faire un tour au départ du château. En passant par les rues de la ville médiévale, on accède au bas du jardin public avec sa belle collection de... fougères. Ensuite ? Attention, ça grimpe ! Arrivé en haut du jardin public, où se trouve un kiosque à musique, place à une vue plongeante sur le majestueux château.
Puis, on traverse la ville haute et ses commerces jusqu'à la petite entrée qui conduit au jardin du Val Nançon, du nom de la rivière qui irrigue Fougères. De là, on redescend vers le château au milieu de deux hectares aménagés au pied du rempart nord de la ville et aux ambiances variées. À côté du parking du château, on peut aussi choisir de faire le tour de la carrière du Rocher coupé, devenu un lac. Là aussi, très belles vues sur le château.
Avec les enfants
S'il fait beau, direction la forêt de Fougères, qui débute là où la ville s'arrête. Un lieu parfait pour les piques niques et les balades. On peut tomber sur des sites mégalithiques, comme le Cordon des druides, un mystérieux alignement de pierres. Toujours en forêt, les familles peuvent aller à la base de loisirs de Chênedet : un étang, une plage et la baignade surveillée l'été. Il est possible d'y louer des kayaks et de faire un tour de poney.
L'Aquatis, très agréable piscine inaugurée il y a à peine plus d'un an, ravira aussi ceux qui veulent piquer un saut dans l'eau. Pour les enfants : deux toboggans, une pataugeoire, un bassin ludique avec jets d'eau et remous, une fosse à plongée pour sauter et un bassin extérieur pour profiter du soleil. Entrée : 5 € (adulte), 3,50 € (4-17 ans). Gratuit pour les moins de 4 ans.
Faire les courses
Certes, l'atelier de fabrication des chaussures JB Martin a fermé il y a plus d'un an, mais le magasin d'usine avec ses prix réduits est toujours là. L'été, il s'installe près du château.
Le marché du samedi matin dans la ville haute mérite un tour. On y trouve des produits locaux et les indémodables galettes saucisses. D'ailleurs, les autres jours, on peut aussi acheter ses galettes à emporter et à garnir chez soi dans l'une des petites boutiques, réparties dans la ville et qui ne vendent que ça. C'est généralement 0,50 € la galette.
Quant aux magasins, ils se trouvent dans plusieurs quartiers : dans la ville haute, au Forum de la gare (centre commercial situé près de là où se trouvait la gare) ou encore dans la rue des Feuteries.
Original
Et pourquoi pas prendre encore un peu plus de hauteur ? Il suffit de monter au clocher de l'église Saint-Léonard, dans la ville haute. Par temps clair, le panorama peut être dégagé sur plus de 10 km aux alentours. Entrée gratuite si on se présente avec son billet d'entrée au château, sinon 2 € par personne.
Des livres
Peut-être avez-vous en tête le refrain de la chanson de Gilles Servat « La voilà la Blanche Hermine, vive la mouette et l'ajonc, la voilà la Blanche Hermine, vive Fougères et Clisson » ? Mais, on retrouve aussi Fougères sous la plume de deux grands romanciers français : dans Les Chouans, de Balzac, et dans Quatre-vingt-treize, de Victor Hugo. À lire ou relire après un passage dans la ville.
Plus d'informations auprès de l'Office de tourisme du Pays de Fougères. Tél. 02 99 94 12 20. www.ot-fougeres.fr
Ouest-France
AFP
MSN actualités
Le procureur de la République de Rennes, Thierry Pocquet du Haut-Jussé, indique dans un communiqué diffusé ce midi que le corps calciné retrouvé cette nuit à une quinzaine de kilomètres au sud de Rennes, dans un endroit isolé est « sans doute celui d’Anne Caudal », la jeune fleuriste (28 ans) enceinte de 4 mois disparue à Bruz le 8 juillet dernier.
« Cette découverte fait suite au placement en garde à vue hier matin de l’amant de la disparue ainsi que de l’épouse de celui-ci, explique le procureur. En début de soirée, cette dernière a accepté de conduire les enquêteurs sur les lieux de la découverte. Des investigations approfondies sont menées sur les lieux par les techniciens d’investigations criminelles de la Gendarmerie nationale, avec l’aide et le soutien de L’IRCGN (Institut de recherches criminelles de la Gendarmerie nationale). »
« Les personnes gardées à vue commencent à reconnaître leur implication, poursuit le procureur. À ce stade, il est seulement possible d’indiquer que le décès serait survenu dès le jeudi 7 juillet à la suite d’une dispute au domicile de BRUZ que la victime partageait avec son amant. Celui-ci aurait le lendemain demandé à son épouse de l’aider à déplacer le corps, puis les jours suivants à le porter à l’endroit où il a été découvert calciné. Les auditions sont en cours et les investigations, menées par la Section de recherches de la Gendarmerie de Rennes, se poursuivent avec tous les moyens nécessaires à la résolution rapide de cette affaire. »