Le blog de Jean-François Helleux

Jusqu’au XVIII ème siècle, en Bretagne il n’était pas rare de trouver sur des édifices religieux des représentations érotiques que l’on n’oserait peut-être pas aujourd’hui reproduire. L’art a longtemps été décomplexé et ose aborder ce sujet comme l’ont fait aussi d'anciens contes.

En Bretagne, depuis les temps le plus reculés, le culte de la nature est partout présent, même l’arrivée du Christianisme n’y change rien. Il faut dire que pour se faire accepter du peuple breton, les moines évangélisateurs ont été obligés de faire quelques concessions.

La nature est sacrée, féconde et fertile...

Ainsi, jusqu’au XVIII ème siècle, l’érotisme est lié à la vie, à la fécondité et n'a rien de tabou. Sur de nombreux édifices religieux, dans de nombreux lieux de cultes, on peut encore découvrir aujourd’hui des statues, des sculptures grivoises voir pornographiques. Rien de moins !

Vers un siècle puritain, moralisateur...

Mais avec l’arrivée du protestantisme, le Vatican veut durcir sa politique et envoie une armée de missionnaires, notamment en Bretagne, pour remettre un peu d’ordre moral dans la pratique des cultes religieux. Cela ne suffira pourtant pas à détourner les Bretons de leurs anciennes traditions. Il faut attendre le XIX ème siècle pour voir la vague de puritanisme se répandre dans la région et voir des œuvres détruites, des pardons interdits, et même une église démolie.

« Le patronat n’a pas besoin, lui, pour exercer une action violente, de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses ! Quelques hommes se rassemblent, à huis clos, dans la sécurité, dans l’intimité d’un conseil d’administration, et à quelques-uns, sans violence, sans gestes désordonnés, sans éclats de voix, comme des diplomates causant autour du tapis vert, ils décident que le salaire raisonnable sera refusé aux ouvriers ; ils décident que les ouvriers qui continuent la lutte seront exclus, seront chassés, seront désignés par des marques imperceptibles, mais connues des autres patrons, à l’universelle vindicte patronale. [...] Ainsi, tandis que l’acte de violence de l’ouvrier apparaît toujours, est toujours défini, toujours aisément frappé, la responsabilité profonde et meurtrière des grands patrons, des grands capitalistes, elle se dérobe, elle s’évanouit dans une sorte d’obscurité. »

Jean Jaurès, discours devant la Chambre des députés, séance du 19 juin 1906

Depuis trois ans, la Ville de Fougères affiche son soutien à l'opération nationale "Octobre rose" pour soutenir les femmes atteintes d'un cancer du sein et sensibiliser au dépistage.

Le mois d’octobre, spécialement dédié à la lutte contre le cancer du sein au niveau mondial, est l’occasion de sensibiliser les femmes à l’importance du dépistage

Aujourd'hui, 1 femme sur 8 risque de développer un cancer. Et le cancer du sein demeure le plus fréquent, avec 36% des nouveaux cas de cancers féminins. C'est pourquoi il est nécessaire de suivre les programmes de dépistage et d’augmenter le taux de participation, en stagnation depuis quelques années. Un cancer dépisté tôt sera plus facilement guéri. Le programme de dépistage organisé propose gratuitement à toutes les femmes âgées de 50 à 74 ans une mammographie à double lecture. Cette double interprétation renforce l’efficacité du dépistage. Un stand d'information sera installé sur l'esplanade des chaussonnières le samedi matin du 18 octobre.