19 janvier 2010
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Au XVIIIème siècle, la France possédait dans l'Océan Indien l'île Bourbon (actuellement la Réunion). Pour les navires malouins, c'était une escale sur la route des
Indes. Afin de renouveler leurs activités, "ces Messieurs" (de Saint Malo) pensèrent au café. Les voilà partis pour Moka, dans l'actuel Yémen. Le deuxième voyage fut couronné de succès, aidé par
l'abcès à l'oreille de l'iman du Yémen, habilement soigné par le chirurgien malouin. Ils rentrèrent à Saint Malo, les cales chargées de café. Au voyage suivant, l'iman leur confia en plus des
plants de caféier pour en risquer la culture sur l'île Bourbon. Les Bretons qui avaient quitté Madagascar pour cette île, réussirent à faire fructifier l'unique plant qui avait survécu au voyage,
d'autant plus facilement que des caféiers sauvages poussaient déjà sur l'île. On croisa les plants de Moka avec les sauvageons de Bourbon. Le produit de ces deux variétés donna un café excellent
qui subvint aux besoins de la France vers le milieux du XVIIIème siècle.
Pourquoi ne pas faire profiter l'Île de France voisine et accroître la production (actuelle île Maurice)? Elle présente en plus des avantages que Bourbon n'a pas. Au fond d'une belle baie on créera le port, Port Louis, comme celui qui se trouve près de Lorient.
Le café poussa donc sur cette île et l'on appela la région plantée Moka naturellement.
Et le café eut le succès que l'on sait, malgré la marquise de Sévigné qui avait prédit, parlant d'un de nos plus grands auteurs dramatiques: "Racine passera comme le café !"
Double erreur chère marquise ! Certes le café est passé, passe et passera encore.... dans la cafetière. Quand à Racine, on n'a pas fini de le voir passer.... dans les manuels scolaires.
Sources : L'Almanach Breton 2009
Pourquoi ne pas faire profiter l'Île de France voisine et accroître la production (actuelle île Maurice)? Elle présente en plus des avantages que Bourbon n'a pas. Au fond d'une belle baie on créera le port, Port Louis, comme celui qui se trouve près de Lorient.
Le café poussa donc sur cette île et l'on appela la région plantée Moka naturellement.
Et le café eut le succès que l'on sait, malgré la marquise de Sévigné qui avait prédit, parlant d'un de nos plus grands auteurs dramatiques: "Racine passera comme le café !"
Double erreur chère marquise ! Certes le café est passé, passe et passera encore.... dans la cafetière. Quand à Racine, on n'a pas fini de le voir passer.... dans les manuels scolaires.
Sources : L'Almanach Breton 2009