Je vous signale une association sur le Pays de Fougères de lutte contre le cancer. N'hésitez pas à visiter ce site : http://www.unelumierepourlavie.e-monsite.com
L'association sappelle : Valèrie lutte contre le cancer
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L'association sappelle : Valèrie lutte contre le cancer
Depuis deux mois, nous avons deux nouveaux pensionnaires à la maison : tout d'abord une chatte abandonnée qui est venu frapper à la maison (au sens propre comme au sens figuré) et que nous avons appelée Réglisse (en référence à une pub qui passe à la télé, et sa fille, née chez le voisin que nous avons appelée Héra.
Ces nouveaux arrivants perturbent sérieusement Duchesse, qui regarde avec inquiétude ces intrus s'installant dans son univers.
Je ne me souviens pas exactement de la première fois où je l’ai entendue. Etant insomniaque, j’ai dû la croiser une nuit dans une émission quelconque. J’ai tout de suite aimé sa densité, une densité inconsciente. Nolwenn est très intéressante, d’abord parce qu’elle est une musicienne, ensuite parce qu’elle est un écrivain et enfin parce qu’elle est une chanteuse. Mais elle est très à l’aise avec cet aspect d’elle-même. Car sa voix est unique. Elle est très touchante car elle n’est pas qu’une fille qui chante, elle n’est pas un personnage construit. Elle est dense, même s’il n’y a pas assez d’insouciance chez elle. Elle se contrôle beaucoup, elle a peur de faire mal, mais elle a une vraie puissance.
Récemment, je l’ai vue dans une émission de télé où elle était aux côtés d’une chanteuse américaine dont elle avait acheté le disque et que, visiblement, elle aimait beaucoup. Nolwenn était là, face à cette fille qui chantait divinement. A aucun moment elle n’a montré son côté fan, au contraire, elle est redevenue petite. Comme lorsqu’on raconte des histoires à des enfants. Je l’ai vue à la télévision redevenir enfant. Cette réserve la rend intéressante, la fait sortir du lot par rapport aux autres filles de sa génération. Elle était légère, fragile à l’écran et, quand on la connaît, on sait qu’elle n’a pas de légèreté. Au contraire, elle possède une forme de gravité, non pesante, assez agréable même. C’est son côté appliqué… Et c’est tellement rare de sentir l’engagement des gens.
Nolwenn est engagée dans son interprétation, émotionnellement parlant. Moi qui ne suis pas musicien, qui m’intéresse peu à ce monde-là, je suis ému quand elle donne de la voix. Elle ne fuit pas dans la chanson, car c’est peut-être le seul moment où elle existe pour elle. Vraiment. C’est toujours intéressant de voir le regard que les gens posent sur eux. Nolwenn, elle, existe quand elle chante. Son défaut, peut-être, c’est qu’elle a encore envie d’être aimée, elle a encore envie de plaire. Elle ne veut pas brusquer. C’est la conséquence d’une certaine forme de manque d’assurance... Mais je sais qu’elle est à la fin de cette époque. Car, ne l’oublions pas, Nolwenn chanteuse, c’est un accident. Elle était au conservatoire, elle faisait de la musique, elle s’est retrouvée à la « Star Academy » de façon totalement accidentelle. « J’avais une chance sur un million que ça marche », m’a-t-elle dit. Et pourtant ça a marché.
Alors, pourquoi ça a marché ? Avant tout à cause de ce qu’elle est, pas en fonction des efforts qu’elle a faits. Car quand tu as de l’âme, cela ne trompe pas. Les gens le savent, les gens l’entendent. Les acteurs qui pètent l’écran ont eux aussi de l’âme. On la dit froide, mais je ne suis pas d’accord. Elle est réservée, à l’anglo-saxonne. Quand son album « Bretonne » est sorti, j’ai compris une chose : Nolwenn a appréhendé son monde de proximité avec une finesse que personne n’avait jamais eue. Elle a grandi en Bretagne, a fait revivre tout ce monde-là. Elle a réveillé les elfes et les korrigans endormis dans les buissons. Elle a fait renaître cela, car elle est dans la tradition musicale celtique. C’est de cette même musique celtique que sont nés le rock, la pop et tout le reste. Mais ne vous méprenez pas, elle n’est pas prisonnière de la musique celtique. Ce n’est pas parce qu’elle l’a bien connue et qu’elle la traverse avec élégance qu’il faut l’enfermer dans ce genre. Au contraire, sa musique est bien plus variée, bien plus racée. Elle dépasse le genre. La preuve, ses disques ne se vendent pas qu’en Bretagne. C’est une grande imposture que de la réduire à une simple chanteuse pour Bretons. La Bretagne, c’est la pointe de la terre européenne qui est dans l’océan. Il n’y pas, en Europe, un pays plus de la mer que la Bretagne. C’est normal qu’elle en ait subi les influences. Le thème maritime qu’elle développe aujourd’hui est tout ce qu’il y a de plus logique. Tu ne vis pas dans la région de Brest sans recevoir toute la magie et la puissance de la nature maritime. La mer elle-même n’est pas bretonne. Nolwenn est une sirène, une chanteuse de la mer. Il n’y a pas d’équivoque là-dessus.
Son père est breton. On sait que cette relation est sa faille, sa blessure. La musique lui a séché les larmes de l’enfance. Les artistes atteignent une forme de maturité lorsqu’ils sont réconciliés avec eux-mêmes. Vu le stade où Nolwenn se trouve, j’imagine qu’elle a trouvé une certaine forme d’apaisement. Les musiciens ont cette chance de pouvoir dominer, comprendre et mettre au service de leur art leur sensibilité et leurs émotions. Nolwenn y arrive, là, en ce moment. Je lui ai demandé si elle voulait avoir des enfants, fonder une famille. Elle m’a dit : « Oui, un jour. » Elle a beaucoup vécu avec sa mère, sa grand-mère et son oncle. Elle en a gardé le goût néo-africain de la tribu ! Je n’ai pas l’impression qu’elle prend du plaisir actuellement, j’ai l’impression qu’elle prend du bonheur. Ce que je trouve touchant, en fait, chez elle, c’est qu’elle est en train d’ouvrir les portes de ce que va être sa musique, de ce que va être sa vie. Elle ne le formule pas forcément, mais elle passe de la musique-consolation à la musique-action. Elle est sur la pente de la vraie création. Elle est en train de devenir une athlète, elle se prépare à la longue distance.
Il faut des années pour qu’une image se crée. Quand on lui en parle, elle donne l’impression de savoir qu’elle a rendez-vous avec elle-même. Cela me touche de sentir cette prise de position qu’elle vit en ce moment. Elle sait où elle va, elle fait des choix. Mais c’est plus une découverte, une pulsion forte plutôt que la traduction claire d’une ambition. En tout cela, Nolwenn n’est pas une jeune fille de son époque. Aujourd’hui, tout le monde te vend ce qu’il va faire. Nolwenn, elle, te laisse entrevoir ce qu’elle va être. Est-elle, pour autant, à l’aise avec elle-même ?
Paris Match N° 3320
A tous mes amis lecteurs assidus ou de passage, tous mes meilleurs voeux pour la nouvelle année.
Je vous ai déjà parlé de la boulangerie pâtisserie Lecourtiller à Fougères.
En ce 31 décembre, la joyeuse équipe de la pâtisserie se prépare agréablement, pour le plaisir des clients, à passer à la nouvelle année :
Suite à une rencontre de M. Louis Feuvrier, Maire de Fougères, avec la presse, une bonne nouvelle est tombée dans la presse locale :
Extrait de l'article de Ouest France du 27 décembre 2012 :
Deux articles parus dans la Chronique républicaine du 27 décembre 2012 :
Peur d’Aloïs
Un mot,
Je recherche un mot,
Et je ne le retrouve pas.
Ma pensée part à vau-l’eau,
Je n’y arrive pas
Cette personne,
Elle me dit bonjour.
Dans ma tête, sa voix résonne.
Je lui réponds avec humour
Mais je ne la reconnais pas
Qui suis-je ?
Quelle est cette rue ?
Je suis perdu.
Je m’assois et je pleure
Une main se tend, un bienfaiteur.
Il me demande mon adresse,
J’avoue ma faiblesse :
Je ne la sais plus.
Dans la chambre blanche, je suis assis.
Que fais-je ici ?
Ma pensée est vide.
Je suis devenu invalide.
Je n’ai plus de mémoire.
Je n’ai plus d’histoire.
Je ne sais plus qui je suis.
Ma vie d’homme s’est enfuie.